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Pour établir la meilleure social media strategy, il est important de connaître les objectifs précis de chaque client. Mais ce n’est pas tout,  pour l’optimiser au maximum, il faut comprendre les algorithmes des réseaux sociaux.

En effet, pour véritablement optimiser sa campagne web sur les médias sociaux, encore faut-il savoir comment fonctionnent ceux-ci. Une stratégie marketing misant sur le social media doit savoir comment utiliser leurs algorithmes.

Ceux-ci jouent un rôle prépondérant dans la visibilité des publications qui y sont faites.

À quoi bon être hyperactif sur les réseaux-sociaux si personne ne vous remarque ? Pour éviter cet écueil, il vous faut comprendre la logique algorithmique, qui sous-tend le fonctionnement de chaque réseau social. Ça tombe bien, c’est justement le but de cet article.

C’est quoi un algorithme ?

Le mot est devenu à la mode depuis qu’on sait que ce sont ces sacro-saints algorithmes qui font la pluie et le beau temps sur les réseaux sociaux.

Une célèbre encyclopédie en ligne nous apprend, de manière très condensée, qu’un algorithme « est une suite finie d’opérations ou d’instructions qui permet de résoudre un problème ou d’obtenir un résultat ». On peut voir ça comme l’analyse mathématique de nombreuses données, pour aboutir à un résultat ou une décision.

Par exemple :
« SI telle vidéo IGTV (TV d’instagram) touche tel pourcentage de ses abonnés, avec tel pourcentage de temps de visionnage, et au moins tant de vues dans tel délai, ALORS la faire figurer entre la place X et Y des tendances ».

Évidemment, les algorithmes des réseaux sociaux, en partie basés sur l’intelligence artificielle, sont infiniment plus riches que cet exemple simpliste.

Mais vous avez compris les grandes lignes : grâce au ciblage et la production d’un contenu pertinent, on peut, dans une certaine mesure, prédire comment les algorithmes vont interpréter notre contenu. Et donc le mettre en avant ou, au contraire, le pénaliser.

Voyons cela plus en détails.

L’algorithme FaceBook

Le bébé de Mark Zuckerberg apprécie l’interaction, et que votre contenu soit partagé et partageable.

À chaque publication, l’algorithme Facebook juge d’abord de la qualité du contenu.

  • Est-ce que les images et vidéos sont natives ?
  • La publication est-elle inédite ?
  • Ne comporte-t-elle pas de piège à clics ou d’incitations aux partages et aux likes ?

Plus le contenu est qualitatif, plus le logiciel-robot mettra en avant la publication.

La publication est ensuite montrée à seulement 1 % des fans. L’algorithme juge alors de la réaction de chaque utilisateur soumis à la publication :

  • Récolte-t-elle des likes et des commentaires, des partages ?
  • Est-ce que les vidéos ont un temps de visionnage correct ?
  • Ou au contraire, est-ce que la publication génère des retours négatifs, comme signalements, page masquée…

Plus ces scores sont positifs, plus Facebook diffusera votre publication, et inversement.


Plaire à l’algorithme FaceBook

Si donc vous voulez utiliser Facebook de manière optimale dans votre stratégie digitale, vous devez instaurer des publications qui incitent au partage et à l’interaction.

Cela ne doit pas être fait à coup de clickbait, ou l’algorithme vous pénalisera. Priorisez les vidéos en direct et évitez les liens externes, mal notés par l’algorithme.

L’algorithme LinkedIn

L’algorithme de LinkedIn ressemble beaucoup à celui de Facebook. Il juge d’abord de la qualité de votre contenu, en s’assurant que :

  • celui-ci ne présente ni spam ni lien externe
  • constitue une publication claire, qualitative
  • et soit plutôt un statut qu’un article

La publication est montrée à un groupe restreint des relations de l’utilisateur. L’algorithme juge de la pertinence du contenu en fonction du nombre et de la rapidité des interactions. Plus celles-ci sont nombreuses et rapides, plus l’algorithme diffusera la publication auprès du réseau des utilisateurs.

La spécificité de LinkedIn est que, en dernier ressort, de vrais humains analysent les publications les plus virales, pour vérifier s’il s’agit ou non de spam.


Comment contenter l’algorithme LinkedIn ?

Là encore, pour plaire à l’algorithme LinkedIn, les bonnes pratiques consistent à s’entourer d’un réseau engagé, qui interagit avec votre contenu.

La plateforme propose un outil pour héberger vidéos et images : privilégiez-le plutôt que les liens externes. Créez des publications qui invitent au commentaire.

L’algorithme Instagram

J’espère ne pas vous lasser ni vous endormir en vous apprenant que l’algorithme d’Instagram… évalue d’abord la qualité de votre contenu, par la régularité de vos publications et l’engagement de votre communauté !

Un point un peu différent ici est qu’il prend en compte votre propre engagement auprès d’autres utilisateurs.

L’algorithme soumet votre publication à un petit nombre d’abonnés. Il vérifie ainsi si elle génère beaucoup d’interactions et de partages en privé, ainsi que le temps qu’elle met à y parvenir.

Si la publication est récente, qu’elle correspond aux attentes de vos abonnés et que ceux-ci consultent régulièrement votre profil, alors la publication sera mise en avant par Instagram.


Charmer l’algorithme d’Instagram

Pour bien être placé sur Instagram, il est important d’être régulier, tout en exposant des photos de qualité.

Comme toujours, créez du contenu qui incite à l’engagement et à la réaction. Utilisez les hashtags pour apparaître dans l’Explore Page. Soyez vous-même actif auprès des autres utilisateurs, cela augmentera votre propre mise en avant.

Utilisez tous les outils mis à votre disposition par Instagram tels que : IGTV, les Story (avec leurs propres outils d’appel à interaction), les identifications, la géolocalisation, etc…

L’algorithme YouTube

L’algorithme YouTube est plus complexe, car il agit un peu comme une recherche Google, basée sur le référencement naturel.

Le texte descriptif est donc important, ainsi que le choix de mots-clés, le nom de votre vidéo, celui du fichier envoyé. Ne négligez jamais ces points lors de vos publications.

Malgré tout, l’algorithme évalue d’abord la qualité du contenu proposé. Il juge aussi de l’optimisation de variables comme la miniature, le titre, la description et les tags. La vidéo est ensuite montrée à un petit groupe d’abonnés, dont YouTube juge de l’engagement par le pourcentage du public qui a regardé la vidéo, et le temps qu’il a passé dessus.

L’algorithme privilégie les chaînes déjà importantes, avec notamment plus de 200 000 abonnés, un temps de visionnage total très élevé, et un taux de publication d’au moins 3 vidéos par semaine.


Comment flatter YouTube ?

Pour avoir du succès sur YouTube, il faut… avoir du succès sur YouTube.

Plus vous avez d’abonnés, plus votre chaîne sera favorisée par l’algorithme.

Au-delà de ça, optimisez les mots-clés, titres et descriptions de vos vidéos, publiez beaucoup et à intervalles réguliers, et tâchez de captiver le public, pour qu’il reste le plus longtemps possible sur la vidéo.

C’est en cela que les vidéos très longues sont plutôt déconseillées pour « percer » sur YouTube.

Une astuce aussi : publier des vidéos qui « répondent » ou complètent des vidéos virales, de chaines célèbres. Vous pourriez ainsi – avec un peu de chance – apparaitre dans la liste des vidéos recommandées, à droite de la vidéo en question !

L’algorithme Twitter

Twitter classe les publications en fonction des tweets les plus pertinents : ceux avec lesquels les utilisateurs interagissent le plus.

Pour arriver dans ce classement, le réseau social juge d’abord de la crédibilité du compte qui poste :

  • est-ce que le profil est entièrement renseigné ?
  • est-ce que les images et vidéos sont natives ?
  • n’y a-t-il pas de liens externes ?

Ensuite, comme sur Facebook, la publication est montrée d’abord à un groupe restreint de followers. Twitter mesure l’engagement des abonnés en relevant le nombre d’interactions, likes, réponses et retweets. Si ces signaux sont au vert, l’algorithme mettra alors en avant votre publication.

À noter une particularité de Twitter : le réseau à l’oiseau bleu a écouté ses utilisateurs. Il permet, depuis 2018, de désactiver le tri algorithmique et de revenir à un affichage chronologique sans filtre.


Comment créer des tweets qui fassent plaisir à Twitter ?

En publiant des tweets qui génèrent de l’engagement. Pour cela, vous devez publier des messages qui incitent à la réaction, et avoir une communauté réactive et impliquée.

Par conséquent, exit l’achat de followers inactifs : cela plomberait l’engagement et donc la visibilité de vos tweets.

Vous devez également publier très régulièrement, et si possible dans des heures où votre communauté est active. Le temps de réaction de vos followers à vos tweets joue dans l’algorithme Twitter.

Le mot de la fin : communauté > algorithmes

Vous en savez désormais un peu plus sur le fonctionnement des algorithmes des réseaux sociaux. Avec ça, vous pourrez tenter de faire des prédictions pour optimiser les résultats de votre marketing digital, et créer du contenu qui plaise à la fois aux utilisateurs et aux algorithmes.

Notez bien que j’ai commencé par « utilisateurs » : leur satisfaction doit être votre cible prioritaire en toutes circonstances, algorithmes ou pas !

Les réseaux sociaux sont un formidable levier pour augmenter la notoriété d’une entreprise, une association ou une marque, et pour conquérir des utilisateurs. A condition d’éviter les faux pas.

#1 : Choisir les réseaux sociaux pour limiter les frais

Pour un entrepreneur confronté à toutes sortes de coûts, les réseaux sociaux semblent être la solution miracle pour augmenter sa notoriété sans payer un euro. « Comme le support est gratuit, on pense qu’il n’est pas nécessaire de mobiliser un budget. Erreur ! Il faut élaborer une stratégie, créer du contenu… La présence sur les réseaux a un coût en temps si elle est assurée par l’entrepreneur ou un coût financier si on en confie la gestion à un community manager », souligne Jérôme Duchamp, fondateur et dirigeant de l’agence Spoke. Antony Besson, directeur de l’agence Digicomstory, va plus loin : « Si vous marketez votre produit avec des bouts de ficelle, vous ne sortirez jamais du lot. Plutôt que de chercher à multiplier les publications pour créer un buzz naturel, il faut développer une approche publicitaire. Créez un contenu de qualité autour d’une expérience produit et poussez-le grâce aux modules sponsorisés qui s’afficheront sur les murs d’un public ciblé. »

#2 : Oublier l’humain

« Raconter une histoire est la seule façon de réussir en marketing. » (Julien Bréal -Growth Marketeur )
Le piège à éviter c’est de faire comme tout le monde, et rester dans cette foule vague des réseaux-sociaux. Le meilleur moyen de marquer les esprits ? Faire du storytelling ! Les publications les plus engageantes sont elles qui touchent personnellement votre communauté. Si vous ne savez pas par où commencer, raconter d’abord votre propre histoire. Je prône l’authenticité et la transmission d’émotion. Soyez vrais, soyez vous.

#3 : Copier – coller ses post à l’identique sur tous les réseaux-sociaux

Chaque réseau-social à ses propres caractéristiques, utilisateurs, objectifs et usages. Il serait très préjudiciable de poster les mêmes contenus sur chacun d’eux. Par exemple Instagram est très visuel, esthétique et fait passer de l’émotion, tandis que LinkedIn est Le réseau professionnel qui sert notamment au recrutement. Impossible évidemment de publier les mêmes textes sur ces deux réseaux différents. Pour ma part, si mes visuels sont souvent identiques sur les différents réseaux-sociaux; les texte diffèrent systématiquement. Les messages ne sont pas du tout les mêmes, et les objectifs non plus.
« La même personne n’aura pas les mêmes attentes sur Facebook, Twitter ou LinkedIn » (Ludovic Salenne -CEO @SLNWeb )

#4 : Se comporter comme le nombril du monde

« Les gens ne veulent pas voir la même chose tout le temps, ils veulent être divertis et ce fut une énorme leçon pour nous.» (Brian Peters – Digital Marketing Manager @Buffer)
On a souvent tendance à ne partager que notre propre contenu afin de présenter ses produits/services, mettre en avant son blog ou ses vidéos, etc… Il est nécessaire de le faire mais cela n’est pas suffisant pour construire et fidéliser une communauté. Quand on s’abonne à une page ou une personne, on s’attend à quelque chose en retour. Par exemple : des tutos ou des concours, des backstage, de la sincérité; de façon générale; du contenu utile. Avez-vous déjà pensé à faire de la curation de contenu ? C’est un moyen simple, rapide et à moindre coût pour montrer votre expertise dans un domaine donné.

#5 : Penser que les publicités Facebook et Instagram ne sont pas efficaces

« A l’heure actuelle, avec 20 ou 40€, les gens ne profitent même pas du potentiel de la publicité Facebook » (Robin Vézina – Expert Facebook et Co-fondateur @J7 Media)
Alors que les fonctionnalités de ciblage très larges proposées par Facebook et Instagram permettent un targeting de masse d’une grande précision, 90% des entreprises sont frileuses d’investir de l’argent dans du sponsoring. Pourtant, lorsqu’il est bien paramétré, le sponsoring est très puissant et s’avère très efficace. En effet, les réseaux-sociaux en savent beaucoup sur leurs utilisateurs, et le ciblage précis selon des caractéristiques détaillées permet d’atteindre vos cibles très facilement; et surtout à moindre coût ! Je pense d’ailleurs que les prix vont augmenter car cet outil deviendra de plus en plus célèbre auprès des entreprises, associations, entrepreneurs.

#6 : Être irrégulier

Publier du contenu lorsqu’on a un peu de temps… sans se soucier de la fréquence et du file rouge à suivre dans la cohérence de ses messages. Les réseaux-sociaux, c’est de la rigueur, de la réflexion, du sérieux et de régularité. Rien se s’improvise et la fréquence est un des éléments les plus important à respecter. Je vous conseille donc de réaliser un calendrier éditorial mensuel pour créer du contenu cohérent, à fréquence régulière et dans le but d’interagir avec votre communauté.

#7 : Bouder sa communauté

La communication sur les réseaux-sociaux est différente de la communication traditionnelle dite « descendante ». Sur les réseaux-sociaux, la communication est transversale et se fait en interaction avec des centaines, des milliers, voir des millions de followers… Il est donc très important de « chouchouter » sa communauté, de répondre aux commentaires, de s’intéresser aux publications de ses abonnées et de garder une relation de proximité. Pour cela, le travail de modération est essentiel.